Le désir est comme une onde pure,
Un courant doux, une morsure,
Qui glisse en silence sous la peau,
Comme un souffle d’ombre et d’eau.
Il serpente, limpide et calme,
Effleure nos lèvres, frôle nos palmes,
Puis s’élance en flots étincelants,
Dans les vallées de nos tourments.
L’eau du désir murmure et presse,
Ses vagues s’écrasent, pleine de tendresse,
Contre les rives de nos cœurs clos,
S’infiltrant, trouvant le moindre écho.
Parfois torrent, parfois rivière,
Il coule profond, mystère en mer,
Et nous, dans l’ivresse d’un instant,
Sommes pris au piège, assoiffants.
ModèleEliseAnnée2024LieuBordeaux, France