Elle prend l’archet comme on prend l’air,
Effleure les cordes, un doux mystère,
Et l’ombre danse autour de ses doigts,
Au rythme lent de sa foi.
La violoncelliste, courbée, fière,
Éveille des mondes, pousse la mer,
Ses mains sculptent un chant profond,
Une mer de son, un souffle long.
Chaque note est une caresse,
Une douleur, une allégresse,
Les graves roulent comme un frisson,
Dans les veines, comme un feu, un don.
Et son désir se fait écho,
De l’âme du bois, de l’ombre et l’eau,
Elle est la source et le tourment,
Et nous, émus, dans le courant.
ModèleJulietteAnnée2024LieuBordeaux, France